Les p'tits mensonges © Jean-Luc Brosse J'ai voyagé dans le Sud de la Louisiane J'ai pêché avec les cajuns dans les bayous J'ai vu les villes-fantômes, où les mineurs venaient se saouler J'ai vu des voitures voler sur le Lac Salé J'ai pris en marche les trains de marchandises J'ai descendu les Rocheuses en canoë J'ai fait du troc avec les tribus d'indiens du Minnesota Et j'ai dansé pour la pluie en Virginie C'est des p'tits mensonges qui mettent les couleurs dans les cœurs voyageurs Des images inventées pour les rêveurs Les histoires vraies ou pas, ont toutes la même couleur On apprend à voler, en douceur J'ai joué mon dernier dollar à Las Vegas Et j'ai gagné un ranch dans l'Ohio J'ai vu l'espoir briller dans les yeux d'un trappeur égaré J'ai traîné mes bottes le long des champs de coton J'ai traversé le désert du Nevada Et le soleil brûlait les chevaux fatigués L'ouragan a soufflé sur la poussière du Mississippi Et j'ai bien cru qu'il allait m'emporter C'est des p'tits mensonges qui mettent les couleurs dans les cœurs voyageurs Des images inventées pour les rêveurs Les histoires vraies ou pas, ont toutes la même couleur On apprend à voler, en douceur C'est des p'tits mensonges qui mettent les couleurs dans les cœurs voyageurs Des images inventées pour les rêveurs Les histoires vraies ou pas, ont toutes la même couleur On apprend à voler, en douceur (ter) Reproduction interdite sans autorisation. Ce texte est la propriété des auteurs. Il est protégé par la législation en vigueur. Vous devez remplir une déclaration SACEM pour jouer ou chanter cette chanson en public. Toute autre exploitation est soumise à autorisation préalable des auteurs.

La plus belle fille du quartier ©Jean-Luc Brosse Oh Oh Oh baby tu sais J'voudrais te donner tout c'que j'ai Oh Oh Oh baby tu sais J'voudrais te donner tout c'que j'ai Quand tu prononces mon nom J'voudrais te donner tout c'que j'ai Oh Oh Oh baby tu sais T'es la plus belle fille du quartier Oh Oh Oh baby tu sais T'es la plus belle fille du quartier Quand j'te vois passer dans la rue Je me dis waow quelle chance j'ai ! Oh Oh Oh baby tu sais Je veux te serrer dans mes bras Oh Oh Oh baby tu sais Je veux te serrer dans mes bras Quand la nuit s'en vient Je veux te garder près de moi Oh Oh Oh baby ce soir Mmmmm reste auprès de moi Oh Oh Oh baby ce soir Mmmmm reste auprès de moi Je veux te serrer dans mes bras Mmmmm reste auprès de moi Oh Oh Oh baby tu sais J'voudrais te donner tout c'que j'ai Oh Oh Oh baby tu sais J'voudrais te donner tout c'que j'ai Quand tu prononces mon nom J'voudrais te donner tout c'que j'ai Reproduction interdite sans autorisation. Ce texte est la propriété des auteurs. Il est protégé par la législation en vigueur. Vous devez remplir une déclaration SACEM pour jouer ou chanter cette chanson en public. Toute autre exploitation est soumise à autorisation préalable des auteurs.

Poste restante ©Jean-Luc Brosse J'vais tout plaquer, les factures, les impôts, les assurances J'vais prendre un abonnement à la cloche de bois J'vais dire à mon patron regarde-moi bien une dernière fois C'est pas demain la veille que tu m'reverras Si on me cherche, j'suis sur la route J'laisserai mon numéro aux abonnés absents Plus d'adresse, plus d'attache Mais vous pourrez m'écrire en poste restante Tu m'as dit j'ai rendez-vous dans un sous-sol avec des fous Puis t'es rentré trois jours plus tard chez nous Y'a les bourgeons qui bourgeonnent, y'a le printemps qui printonne J'ai laissé ta valise chez ta copine Yvonne Si on me cherche, j'suis sur la route J'laisserai mon numéro aux abonnés absents Plus d'adresse, plus d'attache Mais vous pourrez m'écrire en poste restante Si on me cherche, j'suis sur la route J'laisserai mon numéro aux abonnés absents Plus d'adresse, plus d'attache Mais vous pourrez m'écrire en poste restante Reproduction interdite sans autorisation. Ce texte est la propriété des auteurs. Il est protégé par la législation en vigueur. Vous devez remplir une déclaration SACEM pour jouer ou chanter cette chanson en public. Toute autre exploitation est soumise à autorisation préalable des auteurs.

Personne ne m'aime ©Jean-Luc Brosse Personne ne m'aime, personne ne croit en moi Je me méfie de la nuit, et j'ai peur du réveil Je ne fais confiance à personne pour ne pas être trahi Mama, aime-moi encore une fois Je m'appelle Jacques-Edouard mais mon surnom c'est « parano » Tout le monde me regarde avec un air bizarre Je me demande bien pourquoi on m'en veut autant à moi Mais je suis bien décidé à pas me laisser faire A la fête chez Lucille, je me suis mis dans un coin J'ai observé les regards et les sourires narquois J'ai dû boire un peu trop pour me donner du courage Et boxer deux ou trois types qui se moquaient de moi Personne ne m'aime, personne ne croit en moi Je me méfie de la nuit, et j'ai peur du réveil Je ne fais confiance à personne pour ne pas être trahi Mama, aime-moi encore une fois On m'appelle « parano » et j'ai le parano whisky blues J'écoute Muddy Waters et brusquement je prends conscience Que c'est à moi qu'il s'adresse avec son vieil accent du Sud Muddy, même toi, pourquoi tu m'en veux ? Personne ne m'aime, personne ne croit en moi Je me méfie de la nuit, et j'ai peur du réveil Je ne fais confiance à personne pour ne pas être trahi Mama, aime-moi encore une fois Mama, regarde ton garçon, ce qu'il est devenu Tu aurais jamais dû les laisser me traiter de cette façon Un traqué qui doit toujours et encore se cacher Pour échapper à son propre parano blues Personne ne m'aime, personne ne croit en moi Je me méfie de la nuit, et j'ai peur du réveil Je ne fais confiance à personne pour ne pas être trahi Mama, aime-moi encore une fois Personne ne m'aime, personne ne croit en moi Je me méfie de la nuit, et j'ai peur du réveil Je ne fais confiance à personne pour ne pas être trahi Mama, aime-moi encore une fois Reproduction interdite sans autorisation. Ce texte est la propriété des auteurs. Il est protégé par la législation en vigueur. Vous devez remplir une déclaration SACEM pour jouer ou chanter cette chanson en public. Toute autre exploitation est soumise à autorisation préalable des auteurs.

Mary ©Jean-Luc Brosse C'est une légende que racontent les vieux irlandais Quand la brume est tombée sur la lande Je l'ai entendue, un soir à Galway Dans un pub, par une nuit sans lune Mary était la fille d'un riche armateur Dont les bateaux partaient pêcher au loin C'était un homme dur, au cœur asséché Et Mary était jeune et jolie Quand les bateaux de pêche rentraient au port Elle restait enfermée dans sa chambre Debout à la fenêtre elle regardait les marins Qui débarquaient en riant et chantant Un jour le hasard voulut que l'un d'eux L'aperçût dans le soleil couchant Il en tomba amoureux, tellement amoureux Qu'il ne put ni dormir ni manger Après trois ou quatre jours à boire dans les tavernes Il partit à la nouvelle marée Mais il ne pouvait chasser de son esprit L'image de Mary qui lui souriait You're on my mind, you're on my mind You're on my mind, so sweet you're in my dreams You're on my mind, you're on my mind You're on my mind, and I will always love you Un jour de tempête, il crut l'apercevoir Au creux d'une vague, l'appelant Le pauvre garçon, dans la mer s'est jeté Pour ne plus jamais la quitter Lorsque les bateaux rentrent au port Les marins sont graves, silencieux Ils lèvent les yeux jusqu'à une fenêtre maudite Où Mary pleure en silence Reproduction interdite sans autorisation. Ce texte est la propriété des auteurs. Il est protégé par la législation en vigueur. Vous devez remplir une déclaration SACEM pour jouer ou chanter cette chanson en public. Toute autre exploitation est soumise à autorisation préalable des auteurs.

A la santé des empires déchus ©Jean-Luc Brosse Je me souviens de cet automne et de toutes les feuilles que le vent faisait voler sur ma route Y'avait une longue distance entre la vérité et l'étendue brumeuse de mes doutes Le chauffeur de bus était si absorbé qu'il n'entendait plus les cris des passagers Et les enfants du Président traversaient les rues en chantant un cantique oublié Sur les ailes d'une colombe envolée y'avait une marque à l'encre effacée Et les chiens de garde du Pentagone hurlaient à la mort en la voyant passer Le Président de la Dominion du haut de son bureau perché dans les airs Rêvait aux courbes érotiques que ses actions dessinaient sur le mur Et toutes les règles de la ville volaient en éclat Que le vent du Nord éparpillait sur tous les continents Et la prophétie indienne se réalisait devant moi L'âme blessée du dernier homme rouge se remettait à chanter Et souviens-toi de l'an dernier de notre course dans la mine oubliée Il fallait vaincre le feu et affronter tous les pièges soigneusement déployés Tu portais cette robe de fleurs et une couronne d'espoirs enchantés Tu étais si belle que je ne croyais pas que tu sois vraiment en danger Depuis nous avons voyagé nous avons échangé nos tickets Comme ces soldats de 1918 qui chantaient encore du fond de leurs tranchées Et de nouvelles cartes sont arrivées et nous avons dû les apprivoiser Mais nous avons su nous reposer laisser le temps passer Demain le Président ne sera plus rien Et nous resterons toi et moi orphelins Les larmes tomberont comme des épines de rose Et l'âme blessée du dernier homme rouge pourra enfin s'envoler Depuis ce jour d'été où je t'ai vue pleurer où j'ai senti que ta main tremblait Je me suis juré de tout bousculer pour te rendre un jour la place qui te revient Tu sais c'est dur de mener une vie parallèle d'être toujours sur la défensive Mais il ne faudra plus attendre très longtemps avant que les digues ne partent à la dérive Demain la Santa Maria s'envolera dans les airs Et le ciel sera constellé de papillons géants Et nous valserons toi et moi amoureux En buvant du Dom Pérignon à la santé des empires déchus Reproduction interdite sans autorisation. Ce texte est la propriété des auteurs. Il est protégé par la législation en vigueur. Vous devez remplir une déclaration SACEM pour jouer ou chanter cette chanson en public. Toute autre exploitation est soumise à autorisation préalable des auteurs.

je m'ennuie de chez moi ©Jean-Luc Brosse Bateau à roue sur le Mississippi Lune de miel dans les bras du Delta Dîner aux chandelles sur le pont supérieur Petit concert dans le salon victorien Une petite brise sur le fleuve Et les moustiques invités au festin Je m'endormirai dans tes bras Je m'ennuie de chez moi Dis-moi, qu'est-ce que tu penses de ça Demain c'est jeudi et on est perdus tous les deux Sur le Mississippi Champs de coton à perte de vue Fumée et poussière, gros nuages noirs Faut qu'on s'arrête dans un garage Pour faire changer le radiateur Dans mon rocking chair je rêve de la mer Et de mes petits villages de pêcheurs Ce soir je bois du Southern Comfort En regardant l'horizon Dis-moi, qu'est-ce que tu penses de ça Demain c'est dimanche et on est perdus tous les deux Au milieu d'un ranch Instrumental couplet Dis-moi, qu'est-ce que tu penses de ça Demain c'est dimanche et on est perdus tous les deux Au milieu d'un ranch (ter) Hmm Reproduction interdite sans autorisation. Ce texte est la propriété des auteurs. Il est protégé par la législation en vigueur. Vous devez remplir une déclaration SACEM pour jouer ou chanter cette chanson en public. Toute autre exploitation est soumise à autorisation préalable des auteurs.

Descendue en ville ©Jean-Luc Brosse J'suis descendue en ville J'avais cet air dans la tête J'irai voir Tommy si c'est pile Et si c'est face, ce sera Kate Come on baby, Make something happen on my way J'connais cet air depuis toujours J'le connais d'puis mon premier jour Voilà le bus de San Diego J'regarde les étudiants descendre Y'a des mexicains qui discutent Comment repasser la frontière So long baby I've gotta go on my way J'ai le frisson depuis toujours J'suis sur la route depuis toujours Trois accords de blues sur mes souvenirs Et Robert Johnson dans mon coupé Spitfire Le ciel me dit rien qui vaille On dirait un orage de poussière Je quitte le Texas, direction la Californie Hey babe, Let the sun shine on my way Le soleil brille depuis toujours Cet air m'obsède depuis toujours Reproduction interdite sans autorisation. Ce texte est la propriété des auteurs. Il est protégé par la législation en vigueur. Vous devez remplir une déclaration SACEM pour jouer ou chanter cette chanson en public. Toute autre exploitation est soumise à autorisation préalable des auteurs.

Hoboes ©Jean-Luc Brosse Hoboe, hoboe, dans le train du soir Hoboe, hoboe, le ventre vide Quelques affaires pliées dans un vieux sac de toile noire Hoboe dans le train du soir Hoboe, hoboe, sur une caisse en bois Hoboe, hoboe, le monde entre ses mains Sur le South Pacific Railroad au rythme des voies Hoboe sur une caisse en bois Hoboe, hoboe, le blues et le train Hoboe, hoboe, au bord du chemin Au soleil couchant solitaire destin Hoboe le blues et le train Hoboe, hoboe, partout autour de toi Hoboe, hoboe, des champs de coton blanc Où la brume se pose en chantant tout bas Hoboe autour de toi Reproduction interdite sans autorisation. Ce texte est la propriété des auteurs. Il est protégé par la législation en vigueur. Vous devez remplir une déclaration SACEM pour jouer ou chanter cette chanson en public. Toute autre exploitation est soumise à autorisation préalable des auteurs.

Dans le nord du Québec Je connais un village Où l'hiver est si froid Qu'il gèle les mémoires dans ce village autrefois Vivait un dénommé Basile Il était maréchal Ferrand C'était un gaillard travailleur Son grand père puis son père Lui avaient transmis leur savoir Tout le village le connaissait Les hommes et les chevaux l'aimaient Baie Comeau Tadoussac Rivière du loup, Saguenay C'était la fin d'une époque Les chevaux disparaissaient Remplacés par des machines Et la forge était délaissée Et Basile tristement Avait rangé ses vieux outils En 1963 Maître Basile a bien vieilli Il ferme la porte de sa forge Pour la toute dernière fois Il s'en va finir sa vie Dans son chalet près du lac

Assise sur la terrasse ©Jean-Luc Brosse Assise sur la terrasse Je regarde au loin Aucun bruit dans ce bled Il ne se passe jamais rien Et pourquoi, pourquoi t'es parti Le temps passe tellement vite quand tu es près de moi Assise sur la terrasse Je revois ma vie Toutes les images Qui ont peuplé mes nuits Et toi, toi qui n'es pas là Attrape le dernier avion et reviens près de moi J'ai marché toute la nuit Dans mes rêves vers toi Et au matin tu n'étais toujours pas là J'attendrai aujourd'hui encore ton retour Mais je ne t'attendrai pas jusqu'à mon dernier jour Assise sur la terrasse J'attends ton retour Aucun bruit dans ma vie Il ne se passe jamais rien Sans toi, moi je m'ennuie Demain je reprends la route je m'en vais loin d'ici J'ai marché toute la nuit Dans mes rêves vers toi Et au matin tu n'étais toujours pas là J'ai attendu aujourd'hui encore ton retour Mais je ne t'attendrai plus cette fois mon amour Reproduction interdite sans autorisation. Ce texte est la propriété des auteurs. Il est protégé par la législation en vigueur. Vous devez remplir une déclaration SACEM pour jouer ou chanter cette chanson en public. Toute autre exploitation est soumise à autorisation préalable des auteurs.

Donne moi la clef ©Jean-Luc Brosse Devant la porte de chez moi Je retourne mes poches et je bougonne Je suis furieux contre moi Je serai bien toujours le même J'ai perdu la clef de ma porte La clef de mon nid douillet Si tu m'entends, ouvre moi Ou donne-moi la clef s'il te plait Donne-moi la clef, donne-moi la clef, donne-moi la clef, Donne-moi la clef, donne-moi la clef, donne-moi la clef Ce soir Je veux rentrer chez moi Je suis dehors et j'ai froid Si tu ne m'ouvres pas je vais tout casser Donne moi la clef Donne-moi la clef, donne-moi la clef, donne-moi la clef J'ai frappé à la porte du chalet en bois J'ai essayé de deviner le code pour entrer J'ai même cherché un passage secret J'ai appelé tous les serruriers J'ai frappé à toutes les portes par ici J'ai même frappé à la porte du paradis Mais il n'y avait vraiment rien à faire Je n'ai pas pu convaincre Dieu le Père Je sens que si on ne m'ouvre pas rapidement Je vais perdre patience ou perdre connaissance Reconnaissez que je n'ai pas de chance J'avais ma propre clef, mais je l'ai égarée Reproduction interdite sans autorisation. Ce texte est la propriété des auteurs. Il est protégé par la législation en vigueur. Vous devez remplir une déclaration SACEM pour jouer ou chanter cette chanson en public. Toute autre exploitation est soumise à autorisation préalable des auteurs.

Acadie ©Jean-Luc Brosse Acadie J'entends ta plainte dans le vent Je sens ton parfum dans les vapeurs d'automne Et ton nom crié Par les marins bretons Comme une maîtresse inaccessible Acadie Sur tes côtes le vent s'est levé Et les embruns m'ont raconté CG Un rêve de liberté qui s'est enfui en pleurant Un jour de 1755 En septembre Acadie Tes enfants sont grands maintenant Ils vivent à Moncton, Belle Ile ou Lafayette Mais il y a dans leurs yeux Une blessure secrète Un reste inachevé de leurs rêves d'enfant Acadie Sans toi je ne peux m'endormir Par ce rêve brisé, j'ai perdu le sommeil Ton souvenir m'obsède, mon cœur est lourd Aujourd'hui c'est ton sang Qui coule dans mes veines Acadie Pour te trouver je suis condamné à errer Comme jadis la belle Evangéline Déchirée dans son cœur, déchirée dans son âme Et cherchant sans relâche Son amour volé Acadie La neige a recouvert le Grand Nord canadien Je n'entends plus les chants des tribus indiennes Nous étions amis autrefois que sont-elles devenues Et quel est ce silence qui s'est posé sur toi Reproduction interdite sans autorisation. Ce texte est la propriété des auteurs. Il est protégé par la législation en vigueur. Vous devez remplir une déclaration SACEM pour jouer ou chanter cette chanson en public. Toute autre exploitation est soumise à autorisation préalable des auteurs.

J'veux pas craquer ©Jean-Luc Brosse J'veux pas craquer mais quand même Les histoires d'amour sont toujours les mêmes Romances étoilées rivières de « je t'aime » Amours passionnées de cartomanciennes Je vis avec le roi des lanceurs de couteaux Il me dit cent fois par jour qu'il m'a dans la peau Mais quand j'le vois s'enfuir et rentrer ivre mort à l'aube J'me dis qu'un de ces jours je vais le planter avec son propre couteau Mon père est chirurgien au noir dans un hôtel de passe Ma mère fait du trafic entre Buenos Aires et Las Vegas Ils m'ont trouvée quand j'étais bébé dans la poubelle d'une hacienda Qui avait servi de garçonnière à un parrain de la mafia J'ai jamais peur j'ai jamais froid Mais parfois la nuit je pleure tout bas Je rêve qu'un colonel de l'armée des Indes M'invite à voler à bord de son zinc Un jour je partirai d'ici j'irai courir le monde Je me marierai avec le roi du Mexique ou un escroc de génie J'aurai plus à travailler et plein de diamants sous mon lit Je brûlerai mes habits de bohémienne et je me ferai teindre en blonde Si tu veux pas venir avec moi Je te ferai ligoter dans ton sommeil Jeter dans la cabine d'un vieux trois mâts Et même si tu veux pas tu me suivra pareil Reproduction interdite sans autorisation. Ce texte est la propriété des auteurs. Il est protégé par la législation en vigueur. Vous devez remplir une déclaration SACEM pour jouer ou chanter cette chanson en public. Toute autre exploitation est soumise à autorisation préalable des auteurs.